Les génomes de nouvelles espèces d’épinette viennent d’être décryptés. Nonobstant leur grandeur sept fois plus importante que celle du génome humain (donc parmi les plus grands génomes du monde vivant), l’étude a confirmé que la plus grande partie de leurs génomes est constituée d’ADN répété et non codant. Quant aux gènes, la majorité étaient regroupés en de grandes familles dont certaines sont apparues en expansion. Également, certains gènes ont apparu évoluer plus rapidement que d’autres au niveau des protéines qu’ils encodent. Ces gènes étaient majoritairement impliqués dans l’adaptation différentielle des espèces aux stress biotiques et abiotiques, tout comme pour les familles de gènes en expansion. Cette étude met donc en lumière deux mécanismes importants d’évolution des génomes de conifères en réponse aux multiples stress environnementaux qu’ils subissent depuis leur origine, il y a des millions d’années. Lien vers la publication complète ici.