Les chercheurs de la Chaire viennent de publier un article sur le potentiel de l’amélioration de la réponse à la sécheresse chez l’épinette blanche, grâce à la sélection par la génomique. En se basant sur les profils dendrochronologiques des arbres établis sur deux sites expérimentaux depuis une vingtaine d’années, ils ont pu évaluer la variabilité génétique quant aux réponses à deux sécheresses distinctes subies par les arbres issus de croisements dirigés. Ils ont notamment découvert que les arbres répondant le mieux au stress hydriques étaient ceux affichant la meilleure vigueur tout au long de leur vie. Les modèles de sélection par la génomique étaient aussi précis que ceux découlant des approches conventionnelles, permettant d’accélérer la sélection d’arbres plus résilients dans le contexte des changements climatiques et en particulier, celui de l’intensification des stress dus aux sécheresses. Lien vers la publication complète ici.